Ce blog est une histoire, mon histoire. Il est aussi ma manière d'apprivoiser ce qui m'arrive actuellement.

Si vous arrivez en cours de route, je vous conseille de commencer par le tout début, comme dans toute histoire...
Personnellement, je n'en connais pas encore la fin!

Si vous êtes déjà venu, vous pouvez faire votre choix dans "Le récit pas à pas".

dimanche 23 septembre 2018

Sedistress

25 juin 2018...
La biopsie a été. Je suis soulagée que ce mauvais moment soit derrière moi.
J'avais pris un dafalgan et un sedistress en préventif. Le dafalgan, je ne sais pas, mais le sedistress a fait tout son effet. Je n'ai eu qu'une envie: aller me coucher...

Et ça a été... La biopsie n'est pas réalisée sous mammographie, comme annoncé au départ. Et tant mieux parce que je n'arrive pas à imaginer le sein écrasé et ce truc qui vient prélever dedans en même temps!
Sous échographie donc.
L'appareil a, cette fois, un bruit d'aspirateur. Je me demande si il restera quelque chose après dans le sein?



J'ai stressé mais je n'ai pas pleuré.

Par contre, Albert:
" J'avais l'impression que je me replongeais 4 ans auparavant et qu'on redémarrait la même histoire avec tout ce que cela allait engendrer... et qu'on risquait de ne pas en venir à bout...

Je suis honnête avec toi...
J'ai paniqué, mais paniqué comme je crois que je n'ai jamais paniqué dans ma vie... 
Tout le temps,... sans rien te dire,... en crânant,... en essayant de cacher le maximum mais... 
Je crois que c'est un des plus dur moment de ma vie...
Quand j'ai découvert la maladie la 1ère fois, on l'a découverte. Et on a découvert les traitements... Tandis qu'ici on connaissait les traitements. On connaissait la maladie. Et donc la démarche était complètement différente. On avait une approche de la maladie en sachant ce qui allait arriver. Dans le pire des cas et dans le meilleur des cas.
Et dans le meilleur des cas c'était avant la biopsie.
Et quand on a décidé de faire la biopsie, les résultats, c'était le pire des cas. A mes yeux. C'était le pire des cas. C'était quelque chose que je ne pouvais pas vraisemblablement envisager. Je ne pouvais pas l'accepter.
C'était plus fort que moi. J'en ai bavé. J'en ai pleuré tout seul. J'ai été mal mal mal mal mal.
Quand je me levais la nuit, etc... Putain qu'est ce que j'étais mal.
Et ça me tournait dans la tête à longueur de nuit. Je me suis souvent souvent souvent relevé la nuit parce que c'était là, c'était présent et ... [gros soupir]
Je n'avais pas d'autres solutions que de me lever et j'allais voir des vidéos de pleins de trucs pour me sortir de ça, sortir la tête de ça... En me disant « oh putain merde c'est pas possible non c'est pas possible allez ! », et puis, au milieu d'une vidéo paf j'arrêtais... «C'est pas possible. Qu'est ce qui se passe là ? Je suis mal. »
J'ai été vraiment très mal comme je crois que je n'ai jamais été mal.
Parce que ce qui t'atteint m'atteint.
Voilà.
Et je t'aime."

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