Le lundi 23 juin, je
téléphone à la clinique. J'explique que j'aimerais assister à la
remise des CEB (Certificat d'Etude de Base) mercredi.
Est ce possible
de venir l'après midi à la clinique et de repartir le soir? J'ai
une réponse positive. Tant que je suis à jeun à partir de minuit
et que je suis présente à 6h45 je peux "disposer" de ma
soirée! Me voilà soulagée! Je pourrai accompagner Armaël!
Le mercredi 25 juin,
je pars à la clinique. Là, on m'injecte un isotope dans le sein. À plusieurs endroits.
J'arrive à être
calme ou, plutôt, moins stressée. J'ai l'impression que les choses
bougent. Et ça me fait du bien de voir du "concret". Je me
rends compte que jusque là, j'étais dans un nuage flou. Ma tête
s'éclaircit. Et même si j'ai peur, le fait de rentrer dans
"l'action" me fait du bien.
Je rencontre un
anesthésiste. Il me pose des questions sur mes antécédents, me
demande de pencher la tête en arrière. Je lui demande pourquoi. Il
me répond qu'ainsi il sait si il pourra "bien" m'intuber.
J'écarquille les yeux. Je ne pensais pas qu'on intubait pour une
opération! Je lui parle de mes règles... Il rit et me dit qu'il n'y
aura pas de sang partout sur les murs. Je me sens honteuse d'avoir soulevé ce "détail" là... Et pourtant, en moi, il y a la peur de perdre du sang...
Après, je retourne
dans les locaux de la médecine nucléaire. Là, avec un compteur geiger
le médecin repère mes ganglions sentinelles. Il les marque avec un
marqueur indélébile.
Je reçois une
pochette pleine de flapules d'isobetadine pour les douches
pré-opératoires: une le soir même, une le lendemain matin.
Et je peux
assister à la remise des CEB. Je suis contente d'être là. Soulagée
aussi! Les enfants apprécient ma présence. Après, ils partent chez
maman.
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